Des grâces exceptionnelles

 1929, la première grâce

En 1929, Paule de Mulatier hésite sur son orientation religieuse. Elle est attirée par une vie purement contemplative au Carmel mais ne perçoit pas les signes manifestes qui l’orienteraient sur cette voie.

A l’inverse, son directeur spirituel voit en elle des dispositions à la vie apostolique et la met en relation avec mère Saint-Jean, fondatrice d’une congrégation dominicaine encore en gestation et qui a besoin pour se développer de sujets à la fois actifs et contemplatifs.

Par obéissance à son directeur, Paule participe à la retraite des sœurs à Champagne-sur-Loue (Jura), et c’est au cours d’une prière de nuit (11 au 12 août) qu’elle fait l’expérience mystique d’un amour personnel du Père qui va décider de l’orientation de toute sa vie.

Accédez au texte complet de la grâce du 11 août 1929 (carnet 2 p. [110]/1 à [122/7])

 1941, une année de grâce

Pendant dix ans, il ne se passera plus rien dans la vie de Marie de la Trinité. Elle devient dominicaine missionnaire des campagnes, apporte à la jeune fondation une aide efficace, appréciée de mère Saint-Jean qui voit en elle son successeur.

Cette relation privilégiée avec la fondatrice indispose les sœurs plus anciennes, compagnes de la première heure, et jette une ombre sur le climat communautaire.

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P. Antonnin Motte o.p.

Vers 1939, Marie traverse une période difficile : la jeune congrégation est maintenant bien affermie sur ses bases, les jeunes recrues affluent ; la charge de travail pèse de plus en plus sur les épaules de Marie qui est à la fois 1re assistante et maîtresse des novices. Marie est dans l’angoisse car elle est persuadée d’avoir laissé se perdre la grâce de 1929 ; elle se sent infidèle à sa vocation contemplative.

C’est dans ce contexte qu’à la fin de l’année 1940, elle fait la connaissance du père Antonin Motte, o.p., à qui elle se confie. Il intervient auprès de mère Saint-Jean pour que Marie de la Trinité puisse se consacrer davantage à la vie d’oraison. Cette rencontre aura un grand retentissement spirituel dans la vie de sœur Marie qui peut enfin mettre en œuvre son profond attrait contemplatif.

L’année 1941 sera marquée par un grand nombre de grâces dont la plus importante est celle des 14-15 juin où Marie fait l’expérience du sacerdoce du Christ.

Ci dessous, le texte complet de la grâce du 11 août 1929 (carnet 2 p. [110]/1 à [122/7]) et de la grâce des 14-15 juin 1941(carnets 1 p. 54/41 à 65/46)